L'union n'aura durer que le temps des deux tours des cantonales et de la consolidation de la majorité "arc-en-ciel" du Conseil général. C'était en mars dernier. Et puis, il y a eu la décision du PS de conduire "sa" liste aux prochaines Sénatoriales, face à la proposition du PCR de construire une liste unique PCR-PS-"Modéré".
Paul Vergès a tout fait pour convaincre ses partenaires socialistes de l'opportunité, la nécessité et l'efficacité de cette démarche. "La majorité départementale pourrait avoir trois sièges au Sénat". Le PS lui, a préféré suivre la ligne votée à son conseil fédéral. Cette décision a isolé le PCR pour le scrutin de septembre. Car, il n'y a plus de dynamique à Gauche et au Centre.
Au Centre (les "Modéré" : environ 80 grands électeurs), il n'y aura pas d'union autour de la candidature de Michel Dennemont, sans doute en troisième position derrière Paul Vergès et Gélita Hoarau. A Gauche, les divers "Gauche" qui représentent une trentaine de voix, vont également se disperser.
C'est surtout au sein du PCR qu'il y a aujourd'hui une vraie incertitude : quelle sera la position du courant rénovateur du parti communiste réunionnais ? Ce courant, plus de 150 des 360 grands électeurs du PCR, veut faire entendre sa voix, au moins prendre part à la constitution de la liste communiste. Cela n'a pas été le cas lors des Régionales de 2010.
Ces rénovateurs ont tenté de faire entendre leur voix lors des cantonales. En vain. Cette fois-ci avec les Sénatoriales, ils en ont une vraie opportunité. Et Paul Vergès devra les écouter. Parce que non seulement les socialistes veulent les entendre, mais en plus "nous voulons créer un vrai front de gauche avec ceux qui symbolisent la rénovation au PCR".
Cette envie s'est décuplée depuis quelques jours. Depuis que le PCR a pris pour cible le PS via Michel Vergoz. Et cela se passe dans "Témoignages". Sous la plume de J.B, le parti communiste réunionnais "met en garde" le PS contre une candidature de Michel Vergoz, "allié objectif de l'UMP à la Région Réunion", comme chef de file de la liste socialiste.
La campagne "d'explication" pour le PCR et de "déstabilisation" pour le PS, de Témoignages, aura-t-elle un quelconque impact sur l'électorat socialiste ? Le PCR a-t-il les moyens de priver le PS d'un siège de sénateur alors que les socialistes comptent plus de 290 grands électeurs ?
Le PS a vite réagi. A l'exception de Mickaël Nativel qui s'est également candidat déclaré, le parti a fait corps autour de Michel Vergoz. "Témoignages" a alors haussé le ton. Résultat : le PS a choisi la socialiste Laurence Lougnon, sixième adjointe d'Huguette Bello, pour être en deuxième position sur la liste PS. Cette décision annoncée samedi dernier lors d'un conseil fédéral PS, a surpris le microcosme politique local.
"Mais c'est une proche d'Huguette Bello qui est sur la liste PS !" Que faut-il en déduire ? Toutes les hypothèses sont possibles. Il y a au moins une certitude : les six conseillers municipaux socialistes de Saint-Paul, ne voteront pas PCR aux Sénatoriales. Les Verts, non plus. Ce qui est logique en soi.
La question essentielle reste : que va faire le courant rénovateur ? Une certitude : leur positionnement se fera dans la perspective des Présidentielles et surtout des Législatives de 2012. Cela va-t-il priver le PCR de son siège de sénateur ?
A trois mois du scrutin, les enjeux des Sénatoriales augmentent : la recomposition à Gauche, et avec quelle hégémonie ?
Paul Vergès a tout fait pour convaincre ses partenaires socialistes de l'opportunité, la nécessité et l'efficacité de cette démarche. "La majorité départementale pourrait avoir trois sièges au Sénat". Le PS lui, a préféré suivre la ligne votée à son conseil fédéral. Cette décision a isolé le PCR pour le scrutin de septembre. Car, il n'y a plus de dynamique à Gauche et au Centre.
Au Centre (les "Modéré" : environ 80 grands électeurs), il n'y aura pas d'union autour de la candidature de Michel Dennemont, sans doute en troisième position derrière Paul Vergès et Gélita Hoarau. A Gauche, les divers "Gauche" qui représentent une trentaine de voix, vont également se disperser.
C'est surtout au sein du PCR qu'il y a aujourd'hui une vraie incertitude : quelle sera la position du courant rénovateur du parti communiste réunionnais ? Ce courant, plus de 150 des 360 grands électeurs du PCR, veut faire entendre sa voix, au moins prendre part à la constitution de la liste communiste. Cela n'a pas été le cas lors des Régionales de 2010.
Ces rénovateurs ont tenté de faire entendre leur voix lors des cantonales. En vain. Cette fois-ci avec les Sénatoriales, ils en ont une vraie opportunité. Et Paul Vergès devra les écouter. Parce que non seulement les socialistes veulent les entendre, mais en plus "nous voulons créer un vrai front de gauche avec ceux qui symbolisent la rénovation au PCR".
Cette envie s'est décuplée depuis quelques jours. Depuis que le PCR a pris pour cible le PS via Michel Vergoz. Et cela se passe dans "Témoignages". Sous la plume de J.B, le parti communiste réunionnais "met en garde" le PS contre une candidature de Michel Vergoz, "allié objectif de l'UMP à la Région Réunion", comme chef de file de la liste socialiste.
La campagne "d'explication" pour le PCR et de "déstabilisation" pour le PS, de Témoignages, aura-t-elle un quelconque impact sur l'électorat socialiste ? Le PCR a-t-il les moyens de priver le PS d'un siège de sénateur alors que les socialistes comptent plus de 290 grands électeurs ?
Le PS a vite réagi. A l'exception de Mickaël Nativel qui s'est également candidat déclaré, le parti a fait corps autour de Michel Vergoz. "Témoignages" a alors haussé le ton. Résultat : le PS a choisi la socialiste Laurence Lougnon, sixième adjointe d'Huguette Bello, pour être en deuxième position sur la liste PS. Cette décision annoncée samedi dernier lors d'un conseil fédéral PS, a surpris le microcosme politique local.
"Mais c'est une proche d'Huguette Bello qui est sur la liste PS !" Que faut-il en déduire ? Toutes les hypothèses sont possibles. Il y a au moins une certitude : les six conseillers municipaux socialistes de Saint-Paul, ne voteront pas PCR aux Sénatoriales. Les Verts, non plus. Ce qui est logique en soi.
La question essentielle reste : que va faire le courant rénovateur ? Une certitude : leur positionnement se fera dans la perspective des Présidentielles et surtout des Législatives de 2012. Cela va-t-il priver le PCR de son siège de sénateur ?
A trois mois du scrutin, les enjeux des Sénatoriales augmentent : la recomposition à Gauche, et avec quelle hégémonie ?
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